Accueil › Forums › Pierre et Compagnonnage › Le "grand paris" en pierre?
Ce sujet a 5 réponses, 3 participants et a été mis à jour par gilbert, il y a 7 ans et 11 mois.
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2 juin 2016 à 19 h 50 min #1183
Alors que bien des acteurs de la construction sont dans les starting blocks pour le grand projet de construction qu’est le "grand Paris", des Architectes se posent la question d’utiliser la pierre massive… L’idée fait débat :à lire ici…
n’hésitez pas à commenter!!
Guillaume.
4 juin 2016 à 13 h 12 min #3051Dans un sens, je me demande si ce n’est pas aussi bien que l’on reste dans le cadre du matériau coûteux, ce qui nous protège de devenir de communs tailleurs de pierre qui ferait des pavillons et des HLM à tire-larigot, moins bien valorisé, moins bien payés…
En tout cas dans l’article, on oublie de préciser le travail préalable en carrière pour le béton qui n’est pas plus "renouvelable" que le travail de la pierre. Le premier est d’ailleurs dépendant de la grosse industrie, alors que le second pas du tout.
N’hésitez-pas à commenter !
10 juin 2016 à 20 h 02 min #3054quote Pierre Verine:Dans un sens, je me demande si ce n’est pas aussi bien que l’on reste dans le cadre du matériau coûteux, ce qui nous protège de devenir de communs tailleurs de pierre qui ferait des pavillons et des HLM à tire-larigot, moins bien valorisé, moins bien payés…Si la filière pierre se développe un minimum, ça fera du boulot à la Perraudin : construction sans les tdp, seulement "architectes et carriers".
Mais en même temps, plus il y aura de constructions en pierre, plus les maitres d’oeuvres chercherons à se démarquer les uns des autres. Et là on aura notre mot à dire pour apporter le petit + qui fera la différence.
On peut aussi parler de Giuseppe Fallacara, qu’on pourrait placer à l’opposé de Perraudin, dans le sens où se qu’il construit est très typé, unique, et plus difficilement "replaçable" sur d’autres chantiers.
A nous de trouver notre place entre ces deux "opposés".Comme tu le dis Pierre, cela fera du boulot pour des hommes et des femmes qui n’auront pas besoin d’avoir une grande expérience, ou un très grand intérêt pour notre matériau. Le métier de "Manoeuvre de la pierre" sera peut-être à (ré)inventer.
Plus il y aura de construction en pierre (massive et structurelle tant qu’à faire) plus notre secteur aura des possibilités de développement. A chacun de trouver sa place dans un futur où le métier de tailleur de pierre sera un peu moins associé à la restauration du patrimoine. Et les visiteurs sur les salons arrêterons de nous demander " sinon dans la vrai vie, vous vivez de quoi ? "
Julien
3 octobre 2016 à 9 h 22 min #3071Sur ce type de marché, aucun de nous ne travaille > de toute les façons même si c’est du massif en façade, le reste du bâtiment sera avec plancher béton et voile béton et donc mise en œuvre par les grands du BTP !
Vu les prix pratiqués actuellement par les poseurs je ne vois même pas comment ils font pour s’en sortir. (pose de massif en 20 cm d’épais à 80 €/m2 > qui dit mieux ??)4 octobre 2016 à 19 h 34 min #3072quote Gilbert:Vu les prix pratiqués actuellement par les poseurs je ne vois même pas comment ils font pour s’en sortir.Pas moi, mais si tu le sais …
Sur ces chantiers, les gros groupes font bosser les petits entreprises qui se serrent la ceinture et ferment boutique au bout de quelques années si elles n’ont pas d’autre chantiers pour les sortir de la précarité de ces situations : chiffrage à raz les pâquerettes pour chopper le chantier "prestige" et espérer faire un coup de pub.
Ce s’rait’y pas un peu comme ça, en généralisant …?20 décembre 2016 à 19 h 10 min #3092Du nouveau sous le soleil :
Éric Bernard (Cévenol), architecte DPLG depuis le mois de juin se démène pour répondre à l’appel à projet http://www.metropolegrandparis.fr/fr/content/appel-projets-inventons-la-metropole-0 il a repéré différents sites et constitue actuellement des équipes pour répondre à l’appel à projet.
j’ai fait une visite de site pour lui, il est clair que les élus attendent des propositions qui sortent des sentiers battus, il y a un créneau, l’époque est mûre (en pierre 😉
Début janvier, les équipes sont présentées et il y aura 3 équipes retenues par site (une soixantaine de sites), elles seront rémunérées pour faire leur projet et au mois de juin le choix final sera fait par les élus de la région.En fait c’est une bonne opportunité à saisir, plusieurs problèmes se posent :
– raréfaction des granulats
– démolition des bétons dont seulement 15 % peuvent être réutilisés > le problème de stockage des déchets est énorme sur la région Parisienne
– main-mise des grands groupes sur la proposition architecturale
– main d’œuvre peu qualifiée
– projets n’intégrant pas d’innovationsaffaire à suivre donc !
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